Matière épidermique
2016-2017, mémoire de recherche, DSAA Design et Eco-conception
Le cuir est souvent perçu comme un matériau noble, mais une peau en
elle-même n’est ni rare, ni précieuse. Cette ressource, dans un pays où
l’élevage est aussi développé qu’en France est en réalité abondante.
La peau n’est d’ailleurs qu’un des sous-produits de l’élevage, qui, s’il n’est pas transformé en cuir ou en gélatine, devient un déchet éphémère. Cette image d’exception est en fait due aux nombreux savoir-faire invoqués par le processus de transformation de la peau en cuir.
Derrière cette métamorphose, se trouve une filière complète comprenant éleveurs, négociants, tanneurs, maroquiniers, gantiers, etc. Si ces cuirs français de premier choix sont pleinement valorisés, ils ne représentent même pas 20% de la production, le reste se retrouve déclassé, pour la majorité exporté aux quatre coins du monde. Ajoutez à cela une production conséquente de chutes et déchets qui ne sont, sur l’ensemble de la filière, pas ou très peu transformés. Imaginons, et si ces sous-produits étaient finalement réhabilités au cœur d’une production responsable, à travers les différents savoir-faire des acteurs locaux ?
Dès lors, une exploration approfondie de ces matières, une fois considérées comme ressources à part entière, nous permet de faire émerger leur potentiel technique et plastique...
Ce mémoire tente ainsi de poser les bases de ce qui pourrait faciliter et engendrer le déploiement des ressources en peaux locales dans des usages, formes et contextes durables.
La peau n’est d’ailleurs qu’un des sous-produits de l’élevage, qui, s’il n’est pas transformé en cuir ou en gélatine, devient un déchet éphémère. Cette image d’exception est en fait due aux nombreux savoir-faire invoqués par le processus de transformation de la peau en cuir.
Derrière cette métamorphose, se trouve une filière complète comprenant éleveurs, négociants, tanneurs, maroquiniers, gantiers, etc. Si ces cuirs français de premier choix sont pleinement valorisés, ils ne représentent même pas 20% de la production, le reste se retrouve déclassé, pour la majorité exporté aux quatre coins du monde. Ajoutez à cela une production conséquente de chutes et déchets qui ne sont, sur l’ensemble de la filière, pas ou très peu transformés. Imaginons, et si ces sous-produits étaient finalement réhabilités au cœur d’une production responsable, à travers les différents savoir-faire des acteurs locaux ?
Dès lors, une exploration approfondie de ces matières, une fois considérées comme ressources à part entière, nous permet de faire émerger leur potentiel technique et plastique...
Ce mémoire tente ainsi de poser les bases de ce qui pourrait faciliter et engendrer le déploiement des ressources en peaux locales dans des usages, formes et contextes durables.